Avec la création des ports USB, l’ordinateur a acquis un aspect encore plus fonctionnel. En effet, il s’agit ici d’une interface aux multiples multifonctions et très facile à utiliser. Et au fil des années, elle a connu des évolutions et des améliorations. Retour sur deux versions notables de cette interface, à savoir l’USB 2.0 et l’USB 3.0.

 

Historique de l’interface USB

 

Avant la création des premières versions du port USB, un ordinateur présentait différents connecteurs tels que le port parallèle, le port série, le port PS/2, le port mini-DIN… Il faut bien admettre que cette disparité nuit à l’aspect pratique. L’idée a donc été de créer un seul type de port qui pouvait résoudre les problèmes de compatibilité et répondre à différentes utilisations.

Ainsi, vers le milieu des années 90, on assiste à la création du premier modèle de port USB pour ordinateur. Mais ce n’est qu’en 1998 que les composants compatibles avec le port USB débarquent sur le marché. L’utilisation de l’interface USB devient alors effective. Il s’agit ici de la version USB 1.1.

 

 

Les diverses fonctionnalités de l’USB

 

Le port USB comporte divers avantages : facile à utiliser, plug and play, peu encombrant, et donc possibilité d’en placer plusieurs sur une même carte-mère… Mais le premier atout de cette interface reste son aspect multifonction. Il est capable d’accueillir n’importe quels périphériques d’entrée et de sortie.

Outre les fonctionnalités basiques telles qu’accueillir les claviers et souris USB, vous pouvez par exemple l’utiliser pour connecter deux appareils entre eux, étendre la capacité de stockage de votre PC, vous connecter à Internet via un modem, effectuer des transferts de fichiers et de données, recharger les appareils dotés de batteries intégrées… Au fil des années, cette technologie a tout de même évolué.

 

L’USB 2.0 : en quoi cela consiste ?

 

D’abord, il faut souligner que tous les périphériques compatibles avec USB 1.1 sont également compatibles avec l’USB 2.0, qu’il s’agisse d’appareils, de câble USB, de clé et bien d’autres encore. Par contre l’inverse n’est pas systématique.

Cette 2ème gen d’interface USB est arrivée au début de l’année 2000. La principale différence entre ces deux USB se trouve notamment au niveau du débit. Avec l’USB 1.1, le débit maximal est de 1.5 Mo/s, alors qu’avec l’USB 2.0, cela atteint les 60 Mo/s. À titre d’exemple, les graveurs USB 48x nécessitaient un débit minimal de 7.2 Mo/s. Il fallait donc systématiquement utiliser l’USB 2.0.

 

L’USB 3.0 : un grand bond vers l’avant

 

Si entre l’USB 1.1 et l’USB 2.0 la différence de performance est déjà perceptible, avec l’arrivé de l’USB 3.0 en 2008, l’évolution technologique a accédé à un nouveau palier. En effet, le débit de cette génération d’interface USB atteint les 600 Mo/s soit 100 fois supérieur à celui de l’USB 2.0. Et bien évidemment, elle est rétrocompatible avec les périphériques adaptés avec l’USB 2.0.

À noter tout de même que pour pouvoir exploiter au maximum les performances de l’interface USB 3.0, il est nécessaire d’utiliser des équipements adéquats : câbles, clé USB, disque dur externe, graveur USB… Pour différencier les ports USB 2.0 de ceux 3.0, il vous suffira alors de vérifier la couleur de la languette présente dans l’orifice. L’USB 3.0 présentera toujours une languette de couleur bleue.